Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Ce qui rend sympathique

J'ai le sentiment de commencer à sucrer les fraises (pardon pour l'expression mais elle nous rapproche de l'été !), en vous répétant, une fois encore, une phrase entendue à maintes reprises de la bouche de l'un de mes anciens directeurs.

"L'important n'est pas ce que l'on dit mais la façon dont on le dit", cette affirmation me hante (voir ici), la ressassant si souvent qu'à la fin, je ne sais plus si je dois la trouver absurde par la futilité qu'elle encourage ou bien tellement brillante par les clés de communication qu'elle semble nous tendre...

Ô joie, je viens de découvrir une étude d'Albert Merhabian qui finalement répond à peu près aux questions que je me pose... si, si...

Savez-vous ce qui provoque spontanément la sympathie chez l'autre ? Son compte en banque ? Non, essaye encore.L'intelligence de son propos ? Non, cherche encore! Sa beauté ? Non, mais on se rapproche ! Son charme alors ! ça chauffe !

Bien, il semblerait que ce qui provoque le sentiment de sympathie vis-à-vis d'une personne lambda soit dans 58% des cas l'expression de son attitude ou de son visage... Le sourire, les yeux, l'ouverture des gestes de la main, j'en passe et des meilleures, les conseils fleurissent un peu partout, mais encore une fois, du bon sens : faites la gueule et personne ne vous appréciera, souriez et l'on vous rendra votre sourire !

La deuxième principale raison qui provoque ce sentiment de sympathie, c'est la note vocale dans 38% des cas, l'expression de la voix, sa couleur (voir ici), je n'évoque pas spécialement une belle voix (bien que cela facilite le travail), mais bien la façon dont on utilise toute une palette de nuances, d'accents, d'intonations pour renforcer nos propos.

Enfin, et c'est là que la dorénavant célèbre citation de mon ancien patron prend tout son sens, le facteur sympathie n'est évoqué que dans 7% des cas pour le fond, c'est à dire pour le sens des mots, le contenu du propos... Bref, dites les pires atrocités en souriant, vous n'abimerez que de très peu votre capital sympathie ! Bon, je suis assez dubitatif sur ce dernier point, notamment dans le cas de propos excessifs, mais je dois finalement me plier au constat suivant : nous faisons plus confiance à la façon dont les choses nous sont dites (attitude, ton de la voix, tout ce qui est non-verbal) qu'au sens de nos propos ! Merci M. Merhabian !

8 commentaires:

  1. Jean08:14

    super et merci ! Jean

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  2. Annemarie09:31

    Bonjour,
    Chris Collison l'avait mis en encart dans sa page d'accueil http://www.knowledgeableltd.com/
    l'année dernière. Je suis allée voir, son compte-rendu de 'Silent Messages' de Albert Mehrabian n'y est plus.
    Faut-il encore que nous nous posions des espaces temps pour dialoguer, échanger, parler!
    L'attitude, oui, le comportement (chaleureux, timide, distant,...), oui, reste la volonté réelle d'échanger avec l'autre.
    En entreprise, c'est traçable. Chris Collison en a fait son gagne-pain. Stanley Brown/PwC donne l'astuce de PricewaterhouseCoopers obligeant ses associés d'Europe à travailler en réseaux.
    En dehors, c'est toute la peur du qu'en dira-t-on qui paralyse.
    Dépasser cette peur, revient à ce qu'écrit Pierre dans d'autres écrits. Savoir quelle attitude je véhicule. Comment savoir quelle attitude je véhicule? C'est le serpent qui se mord la queue.
    Pour ma part, j'ai la chance d'alterner des périodes 'd'introversion' avec celles 'd'extraversion'. Donc, j'avance à la rencontre de l'autre.
    Je tire des bilans.
    Je cherche à comprendre. Moi - me comprendre moi, c'est déjà un gros travail.
    Car comprendre l'autre, quand on a pas compris ses propres réactions spontanées, c'est aller au casse-pipe.
    Le pire, rester cloîtré dans ses peurs.
    Pour dialoguer avec les autres, visons au-delà de nos peurs.
    L'application des constats d'Albert Mehrabian se fait alors, presque, spontanément.

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  3. Merci Pierre, c'est une belle leçon pour nous tous et toutes. Il est important de cultiver et développer son intelligence émotionnelle. :)

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  4. Bonjour Pierre,

    j'avais lu une étude, il y a plusieurs années de cela : pour être apprécié, ne jamais dire du mal des autres. L'idée étant que si l'on vous entend dire du mal de quelqu'un derrière son dos, on s'image pouvoir être la prochaine cible de vos attaques.
    Moralité, lors d'un entretien : ne jamais dire du mal de son ancien employeur ! C'est aussi une bonne façon de paraître sympathique ;)

    John

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  5. Merci John,
    pour aller dans votre sens : http://emploicharente.blogspot.com/2009/06/licencie-et-alors.html
    et
    http://emploicharente.blogspot.com/2009/05/dernier-poste.html
    Bonne lecture !
    Pierre

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  6. Annemarie12:08

    Le mieux est d'avoir une attitude générale positive. Dans et hors du travail. A partir du moment où je rencontre des personnes qui ont pour sujet prioritaire de parler nommément d'autres personnes et en mal, mon radar perso devient hyper-réactif.
    Ils ne savent pas converser autrement. Donc la prochaine à se faire descendre en vrille sera moi. Les absents ont tjrs torts.
    Ma réaction: je coupe court à la conversation, je change de conversation ou je dis carrément que de parler en mal d'autrui m'indispose.

    Bonne journée!

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  7. Le sourire et le regard me semblent aussi être des éléments essentiels pour vous rendre sympathique. Ils participent de l'attention sincère que l'on porte à autruit, à ses objectifs, à ses aspirations et à ses projets. Il est certains que cela transparait immédiatement et à un impact important sur la suite des entretiens. Un professeur de communication nous enseignait à ne pas commencer à parler tant que nous n'avions pas capté le regard d'une personne et obtenu son sourire.

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  8. Je n'ai jamais cessé de le dire, souriez au bureau, ça ne coûte rien !
    http://opinionsurrue.wordpress.com/2011/02/23/de-l%E2%80%99utilite-du-sourire/

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